Dans le nord de l’Italie, « Cinque terre » sont cinq villages accrochés à la colline : Monterrosso, Varnazza, Corniglia, Manorola et Riomaggiore. Très prisés des touristes, ils sont connus pour leurs chemins de randonnées et GR balisés qui longent la falaise, passant d’un village à l’autre.
J’arrivai par le train puis montai avec mon lourd backpack les 382 marches qui menaient vers le village médiéval de Corniglia, c’est le plus petit des cinq. Son calme et son charme en font une halte parfaite avant d’entamer par la suite les splendeurs de la Toscane. Situées dans le golfe de Gêne (au-dessus de la Corse), les cinq terres, en italien, « Cinque Terre » est l’une des destinations les plus pittoresques et les plus jolies à visiter dans le nord du pays.
Le lendemain matin, je m’élançais sur le chemin aménagé qui relie Corniglia à Varnazza. Il avait plu la veille, si bien que le sol et les pierres qui constituaient les marches du sentier étaient glissants. Les touristes les mieux équipés avaient-eux des bâtons de randonnée et de bonnes chaussures de marche, moi je venais avec de simples baskets… mais à l’arrivée à Varnazza, j’oubliais l’effort. De là-haut, la vue plongeante sur le port forme une superbe crique… Je décidais alors que j’allais profiter d’une baignage bien méritée.
En tout, de Corniglia à Monterrosso en passant par Varnazza, il faut compter quatre heures de promenade sans trop se presser et surtout en appréciant le paysage. Il est possible de faire la balade depuis le premier village jusqu’au dernier, cela prend environ six heures et demi, ceci sans compter les pauses. D’autres sentiers existent également autour de ces villages, ce qui fait des Cinq Terres, une destination privilégiée pour les amateurs de trekking.
Le retour se fait en général en train mais il faut faire très attention car si l’on ne valide pas son ticket, on s’expose à une pénalité de 50 €. Bon nombre de visiteurs, qui après la balade et de longues files d’attente à la gare oublient ce petit détail (ou ne sont franchement pas au courant des us et coutumes du pays). J’ai vu un groupe de japonais se faire littéralement « plumer » par le contrôleur, qui lui, se pavanait avec ses billets de cinquante euros, tel une comtesse avec son éventail. De mon côté, je trouvais que cette pratique n’était pas très « tourist friendly » et pensais qu’il était temps d’aller pendre un bon bol de culture à Florence, la ville des Arts par excellence!