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Portugal

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Le Portugal se place très souvent au top des destinations les plus en vogue de l’été et ce n’est pas un hasard… En effet, la nourriture et le vin portugais y sont excellents et peu chers, la culture et les paysages, riches et plaisants … et le soleil, toujours présent !

   

Si vous n’avez jamais foulé les célèbres pavés de la capitale portugaise, la « Calçada portuguesa » ou admiré les « azulejos », ces faïences colorées qui couvrent de nombreux édifices d’une touche de magie acidulée aux formes géométriques élégantes… alors il est temps de faire votre valise.

Ce qui est frappant à Lisbonne, à part le côté impossible à résister des pâtisseries portugaises, est le chatoiement des couleurs que l’on retrouve un peu partout dans la ville, le rouge des toits qui vient frapper le bleu intense du ciel et de l’océan, les murs bigarrés de graffitis qui jonchent un peu partout les murs de l’Alfama, l’ancien quartier maure qui recèle de multiples curiosités comme le Castelo de São Jorge, la Cathédrale Sé et quelques belvédères d’où l’on peut admirer de superbes points de vue. Il n’est pas rare d’y trouver aussi, sur les hauteurs de la ville, les meilleures adresses culinaires, exotiques et pas chères.

Pavés Lisbonne

Un autre quartier que je recommande vivement, surtout pendant une chaude soirée d’été, est le district très animé situé autour de la Rua de la Rosa. C’est là où l’on vient s’encanailler mais aussi entendre fredonner l’empoignante saudade du Fado. Le Portugal a donc pour lui ce charme désuet et pittoresque qui se voit dans les vieux trams, devenus l’emblème de la ville, mais aussi dans les boutiques de style Belle Epoque qui ont su garder leur cachet d’antan.

Pourtant Lisbonne se tourne résolument vers l’avenir, identique à toutes les capitales du monde moderne. Des pans entiers de la cité, comme autant de trous béants, étaient en train d’être réhabilités, à l’instar de cet immense projet de réfection des berges du Tage dans le quartier de la Baixa. Le visage de cette ville autrefois si tranquille est amenée à évoluer et à se transformer.

Il y a par contre certains symboles incontournables de Lisbonne qui ne bougeront jamais, eux, comme le Pont du 25 Avril, parfaite imitation du Golden Gate Bridge de San Francisco, avec non loin de là, la Torre de Belém ou encore le Cristo Rei, qui fait clin d’œil à un autre monument de renom, le Christ Rédempteur au sommet du Corcovado de Rio. Et puis les fêtes du mois de juin (autour du 13 juin) sont une tradition loin d’être égalée… quand les rues se parent et habitants festoient. Le portugal est un médicament contre la monotonie à prendre sans modération ! C’est aussi une ville où les tags sur les murs ont apporté un nouvel esthétisme, plus moderne et plus vibrant !

Nombreux sont ceux qui décident d’entramer encore aujourd’hui un pélerinage sur les chemins que l’on appellent au Portugal « Caminhos de Santiago ». Mais quelle est cette force mystérieuse qui pousse ces marcheurs à vouloir se dépasser tant sur le plan physique que spirituel?

C’est après avoir succombé aux charmes de Lisbonne et mangé plus de Pasteis de Nata qu’il n’en faut, puis arpenté les hauteurs des fortifications mauresques de Sintra, que j’arrivai par le train dans la plaisante ville de Porto. Je ne manquai pas d’y apprécier son délicat breuvage! Depuis le 18e siècle, Porto a, en effet, une importance sur la scène internationale, profitant de l’essor du négoce du vin grâce à la production de ses vignobles en terrasses situés le long de La vallée du Douro. Riche de son histoire, elle devint l’un des fleurons de l’ère industrielle avec la construction (par Gustave Eiffel & Co) de deux icônes de l’architecture métallique, à savoir, les ponts Luis I et Maria Pia. Le premier, situé au centre de la ville est décidément la star incontestable de toutes les photos et selfies. Une fois arrivée tout là-haut, je fus frappée par la sérénité et l’apaisement que procure le panorama de la ville depuis ses 85 mètres. Rester le plus longtemps possible à se repaitre de la vue m’a paru un instant hypnotisant, voire même addictif.

Tous les chemins mènent à Santiago… c’est l’adage qui vient naturellement à l’esprit en pensant à la carte de l’Europe sillonnée de ces routes au célèbre symbole de la coquille St-Jacques, ornement qui agrémente souvent l’attirail du parfait randonneur en signe de reconnaissance et de ralliement. On cite régulièrement les chemins français et espagnols qui sont les plus connus et les plus populaires, mais les chemins de Compostelle s’étendent depuis le nord et l’est du continent européen. Très pratiquante, l’Italie aussi possède ses chemins commençant depuis le sud de la péninsule.

Mais c’est le long de la côte portugaise et plus précisément depuis Porto, que je décidai de m’élancer sur « le caminho » dont une bonne partie se parcourt le long de la côte atlantique, profitant ainsi de sa douce brise rafraîchissante. Et si après quelques kilomètres, les pieds commencent à se faire douloureux…  on peut aller marcher dans l’eau…

J’entrepris donc de goûter aux joies de l’effort, celui qui donne accès aux bonnes endorphines, au rythme de 20 à 30 kilomètres par jour et qui permet de s’ouvrir vers d’autres sphères car il est possible de faire de Compostelle une véritable quête spirituelle.

Il est toutefois autorisé de faire quelques pauses et de gôuter à une spécialité locale… le vino verde !

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