La péninsule du Yucatán est certainement l’état du Mexique le plus intéressant culturellement et c’est pourquoi c’est le plus visité du pays. Les pyramides et autres vestiges laissés derrière eux par les Mayas exercent toujours une sorte de fascination sur les foules. C’est aussi au Yucatán que les plages sont les plus belles, côté atlantique. La meilleure période pour voyager au Yucatán est de novembre à mai, après cela il fait trop humide et chaud.

Mon tour du Yucatán m’a tout d’abord emmené de Cancún à Valladolid. De là, j’ai pu avoir une première introduction à la culture Maya en visitant le site de Chichen Itza, qui dans la langue autochtone veut dire « la bouche d’un puits ». En effet, la célèbre pyramide dédiée au dieu-serpent Kukulcán, désormais l’une des sept merveilles du monde, a été construite directement au-dessus d’une cénote (un gouffre rempli d’eau douce). Et, il y en a partout des cénotes au Mexique, plus de 7000 formées par l’érosion des roches calcaires. Aussi, lors de l’équinoxe de printemps, il se produit un phénomène : l’alignement du monument avec le soleil fait émerger une ombre sur la façade principale de la pyramide, dessinant un serpent descendant des escaliers. Ce spectacle assez extraordinaire montre bien la passion des Mayas pour tout ce qui a tout ce qui a trait à l’astronomie et aux mathématiques. Pour preuve, le calendrier Maya qui est encore aujourd’hui considéré comme le plus précis au monde.

L’aventure m’emmena ensuite à Rio Lagartos où j’ai pu admirer les fameuses Coloradas, des salines roses où les flamands (roses eux aussi) viennent se rassembler. C’est au mois d’avril ou mai que la couleur est à son maximum d’intensité. La visite de la réserve ornithologique vaut le coup que l’on s’y attarde. Après cet interlude coloré, je suis partie à Merida, la capitale administrative de l’état du Yucatán, et à Campeche, une jolie petite ville coloniale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. De là, j’ai ensuite effectué une brève échappée dans l’état du Chiapas, m’arrêtant à Palenque où j’ai vu d’autres vestiges et nagé dans des cascades de toute beauté. De retour dans le Yucatán, j’ai eu la chance de visiter la cité de Calakmul, l’un des sites mayas les plus mieux préservés du Mexique car enfoui au cœur de la forêt tropicale. Calakmul est très proche à une à vol d’oiseau de deux autres sites Maya de grande importance, Tikal et El Mirador au Guatemala. (En effet, la frontière est située à une trentaine de km seulement). Après avoir gravi les marches des pyramides de une à une, le visiteur à Calakmul se retrouve alors au-dessus de la canopée, surplombant une véritable «mer de jungle ». A 360 degrés à la ronde, il n’y a rien d’autre que la forêt, à perte de vue. La présence de l’homme et de ses infrastructures étant totalement absente. Seuls se font entendre les impressionnants hurlements des grands singes qui nous rappellent que la nature a tous les droits ici dans la biosphère. Voici un lien trouvé sur You Tube afin de se rendre compte de leurs imposants cris : https://shorturl.at/fipr4). Enfin, dernière étape avant mon retour, je suis partie à Bacalar, un petit village côtier en direction de Belize, connu pour abriter un lagon aux sept couleurs. C’est un endroit de toute beauté où l’eau est d’un turquoise étourdissant et qui n’a rien à envier aux iles mexicaines d’Holbox ou de Cozumel, si ce n’est que la région est moins touristique et plus authentique.

Je vous conseille donc de vous immerger dans la culture Maya, que ce soit pour y voyager ou pour y apprendre la langue. On peut encore trouver les restes de la civilisation Maya au Mexique mais également au Guatemala, au Belize, au Honduras et au Salvador. Ce que j’ai pu observer au Mexique, c’est surtout son extraordinaire et rapide expansion. Partout, on construit des routes et des voies de chemins de fer. Aujourd’hui on s’affaire autour d’un mégaprojet ultra controversé appelé El Treno Maya (Le train Maya). D’ici quelques années, au lieu d’utiliser le bus pour aller de villes en villes, on pourra emprunter le train qui réduira drastiquement les temps de trajet. Bien sûr, cette modernisation ne se fait pas sans empiéter sur l’héritage culturel du Mexique et grignoter l’espace vital naturel de la forêt qui représente 30% de la superficie du pays. Cette modernisation suscite des craintes et on le comprend. En attendant, allez lire mon article sur les spécialités culinaires d’Amérique latine.

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