S’il y a une halte à faire au détour de Bangkok c’est bien à Ayutthaya, la ville de tous les vestiges. Ancienne capitale du royaume Siam, Ayutthaya est avec Sukhothai et Lopburi un passage obligé pour tous les amoureux des vieilles pierres.
Après une ou deux heures de train depuis Bangkok (les retards sont courant en Thaïlande), j’arrivai à la gare d’Ayutthaya, avec l’embarras du choix … Quel temple allais-je pouvoir visiter en premier ? Car ils sont légion dans cette cité qui fut autrefois la plus prospère de l’Empire Siam. Détruits et mis à sac par plusieurs invasions birmanes, la plupart de ces sites sont aujourd’hui en ruines mais néanmoins très intéressants à visiter. Les anciens palaces, monastères et temples répartis sur toute la ville démontrent aujourd’hui encore de la splendeur qui y régnait jadis. A son apogée, Ayutthaya abritait un million d’âmes et quelques 400 temples rehaussés d’or.
Parmi les vertiges les plus impressionnants à voir aujourd’hui, on peut citer le Bouddha couché de Wat Lokayasatharam qui fait 43 mètres de long ou bien encore celui de Wat Mahathat dont la tête est entrelacée dans les racines d’un arbre. Je fis le tour de toutes les attractions au pas de course ou plutôt en tuk tuk avant de me faire rattraper par le coucher du soleil. Je fus surprise par les couleurs du soleil sur les briques qui se teintaient de nuances rosées presque violettes à mesure que la nuit s’installait.
J’aurais pu et dû rester plus longtemps afin de satisfaire mon éternelle appétence pour la culture et les monuments historiques mais j’avais prévu de passer le weekend avec des amis à Chiang Mai. J’entendais aussi parler autour de moi d’une autre ville d’intérêt, Sukhothai, à 5 heures de route plus au nord (elle aussi pendant un temps la capitale du royaume Siam). Le nom de la ville signifie littéralement l’aube du bonheur, tout un poème ! Encore une fois, je laissais la découverte de ces sites apparemment très bien conservés pour un autre voyage.
Après en avoir pris plein les yeux, j’arrivai à mon hostel où une surprise m’attendait… En effet, tout le monde se préparait à se rendre au festival annuel de la ville qui durait une dizaine de jours. Les habitants y vendaient leurs spécialités culinaires locales et l’on pouvait avec un système de jetons acheter plusieurs portions de différentes plats afin de goûter à tout… un vrai régal… ces curry épicés et le chai tea ! Parlant de festival thaïlandais qui doit valoir le coup, celui de Songkran qui se déroule en avril et durant lequel les gens se livrent à de véritables batailles d’eau dans la rue… En voilà une idée rafraîchissante !
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