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La péninsule du Yucatán est certainement l’état du Mexique le plus intéressant culturellement et c’est pourquoi c’est le plus visité du pays. Les pyramides et autres vestiges laissés derrière eux par les Mayas exercent toujours une sorte de fascination sur les foules. C’est aussi au Yucatán que les plages sont les plus belles, côté atlantique. La meilleure période pour voyager au Yucatán est de novembre à mai, après cela il fait trop humide et chaud.

Mon tour du Yucatán m’a tout d’abord emmené de Cancún à Valladolid. De là, j’ai pu avoir une première introduction à la culture Maya en visitant le site de Chichen Itza, qui dans la langue autochtone veut dire « la bouche d’un puits ». En effet, la célèbre pyramide dédiée au dieu-serpent Kukulcán, désormais l’une des sept merveilles du monde, a été construite directement au-dessus d’une cénote (un gouffre rempli d’eau douce). Et, il y en a partout des cénotes au Mexique, plus de 7000 formées par l’érosion des roches calcaires. Aussi, lors de l’équinoxe de printemps, il se produit un phénomène : l’alignement du monument avec le soleil fait émerger une ombre sur la façade principale de la pyramide, dessinant un serpent descendant des escaliers. Ce spectacle assez extraordinaire montre bien la passion des Mayas pour tout ce qui a tout ce qui a trait à l’astronomie et aux mathématiques. Pour preuve, le calendrier Maya qui est encore aujourd’hui considéré comme le plus précis au monde.

L’aventure m’emmena ensuite à Rio Lagartos où j’ai pu admirer les fameuses Coloradas, des salines roses où les flamands (roses eux aussi) viennent se rassembler. C’est au mois d’avril ou mai que la couleur est à son maximum d’intensité. La visite de la réserve ornithologique vaut le coup que l’on s’y attarde. Après cet interlude coloré, je suis partie à Merida, la capitale administrative de l’état du Yucatán, et à Campeche, une jolie petite ville coloniale inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. De là, j’ai ensuite effectué une brève échappée dans l’état du Chiapas, m’arrêtant à Palenque où j’ai vu d’autres vestiges et nagé dans des cascades de toute beauté. De retour dans le Yucatán, j’ai eu la chance de visiter la cité de Calakmul, l’un des sites mayas les plus mieux préservés du Mexique car enfoui au cœur de la forêt tropicale. Calakmul est très proche à une à vol d’oiseau de deux autres sites Maya de grande importance, Tikal et El Mirador au Guatemala. (En effet, la frontière est située à une trentaine de km seulement). Après avoir gravi les marches des pyramides de une à une, le visiteur à Calakmul se retrouve alors au-dessus de la canopée, surplombant une véritable «mer de jungle ». A 360 degrés à la ronde, il n’y a rien d’autre que la forêt, à perte de vue. La présence de l’homme et de ses infrastructures étant totalement absente. Seuls se font entendre les impressionnants hurlements des grands singes qui nous rappellent que la nature a tous les droits ici dans la biosphère. Voici un lien trouvé sur You Tube afin de se rendre compte de leurs imposants cris : https://shorturl.at/fipr4). Enfin, dernière étape avant mon retour, je suis partie à Bacalar, un petit village côtier en direction de Belize, connu pour abriter un lagon aux sept couleurs. C’est un endroit de toute beauté où l’eau est d’un turquoise étourdissant et qui n’a rien à envier aux iles mexicaines d’Holbox ou de Cozumel, si ce n’est que la région est moins touristique et plus authentique.

Je vous conseille donc de vous immerger dans la culture Maya, que ce soit pour y voyager ou pour y apprendre la langue. On peut encore trouver les restes de la civilisation Maya au Mexique mais également au Guatemala, au Belize, au Honduras et au Salvador. Ce que j’ai pu observer au Mexique, c’est surtout son extraordinaire et rapide expansion. Partout, on construit des routes et des voies de chemins de fer. Aujourd’hui on s’affaire autour d’un mégaprojet ultra controversé appelé El Treno Maya (Le train Maya). D’ici quelques années, au lieu d’utiliser le bus pour aller de villes en villes, on pourra emprunter le train qui réduira drastiquement les temps de trajet. Bien sûr, cette modernisation ne se fait pas sans empiéter sur l’héritage culturel du Mexique et grignoter l’espace vital naturel de la forêt qui représente 30% de la superficie du pays. Cette modernisation suscite des craintes et on le comprend. En attendant, allez lire mon article sur les spécialités culinaires d’Amérique latine.

Voyager au Mexique peut être un véritable défi quand vient l’heure d’aller dans un restaurant et de commander si l’on ne connait pas les plats mexicains et qu’il n’y pas de photos pour nous aider. Afin de faciliter le processus, il convient de passer en revue chaque spécialité mexicaine afin de ne pas être pris au dépourvu !

On le sait, la base de la nourriture mexicaine est le maïs depuis des millénaires. Cette plante tropicale était cultivée bien avant la conquête espagnole par les peuples précolombiens comme les olmèques, les toltèques, les aztèques, les incas ou les mayas. Les pommes de terre étaient exploitées par les Incas, les tomates, les avocats et le chocolat par les Aztèques.

Petit lexique des plats que l’on peut trouver aujourd’hui au Mexique et leur composition :

Les tacos mexicains … sont des tortillas (des petites galettes) de maïs que l’on mange repliés sur eux-mêmes, garnis de divers ingrédients de légumes et de viande. Ils se dégustent avec de la salsa (de la sauce piquante) composée d’oignons et de coriandre fraîche.

Les panuchos … sont comme des tacos mais les tortillas de maïs sont frits. La garniture contient une base de frijoles (une purée de haricots rouges), de la viande effilochée et des légumes comme des carottes ou des avocats.

Les tostadas … sont des tortillas de maïs frits ou toastées donc croustillantes. Les tostadas sont souvent servis avec des soupes ou d’autres mets mexicains.

Les salbutes … sont un plat traditionnel dans la région de la péninsule du Yucatan. Ils sont identiques au panuchos mais sans les haricots frits à l’intérieur. La garniture est composée de dinde ou de poulet émincé, d’avocats ainsi que d’oignons rouges marinés et pimentés.

Les molletes… sont des tartines de pain légèrement toastées et garnies, utilisées à la place des tortillas de maïs (spécialité andalouse). Au Mexique, elles se mangent avec des haricots frits et du fromage. Pour faire comme les locaux, il convient de les recouvrir de sauce piquante.

Le burrito… est un wrap mexicain composé d’une tortilla de blé remplie de haricots frits et autres garnitures. Les burritos sont déjà farcis alors que les fajitas sont à composer soi-même.

Les fajitas… de bœuf ou de poulet tranché en lamelles associé à des poivrons, de l’ail et de l’oignon. Les épices peuvent inclure du paprika, du cumin et du piment fort. Les fajitas ont ceci en commun avec les burritos qu’ils sont faits à base de farine de blé.

Les quesadillas… (vient de l’espagnol queso qui signifie fromage). Là encore, ce sont de grandes tortillas de maïs revenues à la poêle comme des crêpes, ce qui a pour effet de faire fondre le fromage à l’intérieur. La garniture peut être au poulet ou au bœuf cuit avec des légumes. Les quesadillas sont souvent coupées en petits morceaux pour être mangées avec de la sauce piquante ou du guacamole (photo de gauche).

Les enchiladas… sont composées de tortillas de maïs (toujours les mêmes) mais enroulées avec des ingrédients de viande et de légumes puis mises au four et gratinées en sauce. C’est l’un des plats préférés des mexicains ! Enchilada vient du mot chile qui signifie piment (photo du milieu).

Les chilaquiles… est un plat dont la base est composée de chips mexicaines, les tortillas de maïs triangulaires, mijotées en sauce avec de la viande et des légumes et recouvertes de fromage. Il existe deux sortes de chilaquiles, à la sauce rouge (oignon, tomates, haricots rouges et piments ou mole) ou à la sauce verte (oignons, tomatillos vertes, jalapeños et coriandre). A ne pas confondre avec les nachos qui sont des chips mexicaines enrobées de fromage cuites au four (photo de droite.

La sauce « mole » … (se prononce molé) est une sauce à base de cacao. Sa couleur est très foncée et se cuisine avec du poulet par exemple, accompagné de riz et de légumes. On peut y ajouter des condiments comme du piment ou des cacahuètes. C’est un plat typique de la région d’Oaxaca.

Les empenadas … sont des chaussons de pâte feuilletée cuits au four, fourrés à la viande ou au poisson avec des légumes. Ils ressemblent à des calzones.

Les tamales … sont issus de la tradition mexicaine et se présentent sous forme de papillotes de feuille de bananier ou de maïs cuits à la vapeur. A l’intérieur, on trouve la « masa », une pâte faite avec de la farine de maïs et une farce soit sucrée ou salée.

Le ceviche … est un plat épissé de poisson (ou de fruits de mer) mariné dans du jus de citron ou de citron vert. Celui-ci va en quelque sorte cuire le poisson à froid.

Le chili con carne … est un plat en sauce composé de viande hachée et de haricots rouges revenus avec des légumineuses, des tomates, des poivrons, de l’ail, des oignons et des épices tels que du piment fort, du cumin et du paprika. Le chili con carne se mange idéalement avec du riz blanc.

Situé dans les tropiques non loin des Caraibes, le Mexique regorge de fruits exotiques. Les marchés en foisonnent et certains nous sont complètement inconnus sur l’ancien continent. J’avoue que j’ai allégement fait honneur à la variété de mangue endémique du Mexique que l’on nomme mangue Ataulfo. Elle est caractéristique par sa couleur jaune orangée, délicieusement plus sucrée et plus généreuse que la mangue verte que nous connaissons sur nos étales en Europe. On retrouve également des fruits dont les couleurs nous mettent tout de suite en appétit comme les papayes, goyaves, sapotes, plantains, avocats (aguacates) ou autres figues de barbarie.

Les mexicains aiment boire des boissons rafraîchissantes que l’on appelle aguas frescas (ils ne boivent donc pas que du coca) ! Parmi ces boissons, on retrouve l’horchata fabriquée à base de riz et de lait. Elle tire ses origines des Maures que les Espagnols de la région de Valence ont adopté puis ont importé en Amérique latine. Les Mexicains en raffolent. L’horchata se déguste souvent aromatisée à la cannelle ou à la vanille. Une autre boisson qui fait fureur au Mexique est l’agua de Jamaica (eau de Jamaïque ou eau d’hibiscus provenant de la fleur du même nom). Naturellement riche en vitamines et en sels minéraux, c’est un parfait détoxifiant qui se boit volontiers après une journée passée sous de fortes chaleurs. Enfin, il est n’est pas rare de voir les mexicains boire de l’agua de tamarindo (fait avec la pulpe du fruit du tamarinier). Son goût est à la fois sucré et légèrement acidulé. Le tamarin est reconnu pour ses vertus sur le système digestif, c’est aussi un très bon antiseptique. Ces trois aguas frescas sont les plus répandues mais au Mexique, mais on peut trouver des jus de plein d’autres fruits comme les jus de coco ou d’ananas. De vrais cocktails de jouvence !

Parlons maintenant des alcools mexicains et en premier lieu, bien sûr de la tequila et du mezcal (qui font entre 35 et 55 degrés). Ces deux eaux de vie se ressemblent comme deux gouttes d’eau ! Elles sont en effet le résultat de la distillation de l’agave. La seule différence est que la tequila est fabriquée spécifiquement à l’aide de l’agave bleue. Celle-ci peut se boire en shot, tandis que le mezcal s’apprécie lentement. Les puristes boiront ces alcools avec du « sal de gusano » (du sel mélangé à des épices comme de la poudre de piment ou de la poudre de vers de papillon) ! Plusieurs cocktails ont pour base la tequila comme la Margarita, la Tequila sunrise, la Paloma ou le Charro Negro. Et n’oublions pas dans la liste le Pulque, un alcool fermenté à partir de la sève d’agave (qui fait entre 4 et 6 degrés). Le pulque est d’ailleurs vénéré au Mexique pour ses vertus médicinales. Autre cocktail qui se boit sans façon dans les caraïbes est la piña colada à base de rhum, d’ananas et de noix de coco. Et si avec tout cela, je ne vous ai pas ouvert l’appétit !

Le Botswana est un pays mal connu, c’est pourtant une destination privilégiée pour le safari et l’observation des oiseaux. Placé juste au nord de l’Afrique du Sud, entre la Namibie et le Zimbabwe, le Botswana est à 70 % recouvert par le désert du Kalahari. Le reste est un mélange de savane semi-aride (le bush) et de marais comme dans la région du delta de l’Okavango, avec par endroits des mares salés asséchés dont le plus grand au monde, le pan du Makgadikgadi.

A la frontière de Kazungula, située des deux côtés de la rivière du Zambèze, on se trouve à la croisée de quatre pays, la Zambie, le Zimbabwe, le Botswana et la Namibie (non loin de la bande de Caprivi). Les animaux sauvages y sont partout, se baladant le long des routes, les traversant même parfois, (éléphants, girafes, autruches ou prédateurs)… les clôtures au Botswana y sont, en effet, quasi inexistantes ! Après plusieurs heures de route, j’arrivais près de Nata, une contrée connue pour abriter un sanctuaire pour oiseaux. Des centaines d’espèces différentes y ont trouvé refuge comme les hérons, pélicans et autres flamands roses…

Le lendemain, je débarquais à Maun, à l’orée du delta de l’Okavango pour partir dans le bush à quelques trois heures de voiture au milieu de nulle part. C’est là, pendant plusieurs mois que j’allais élire domicile, vivant au jour le jour, au rythme de la nature et des enfants dont j’allais avoir la garde. Ce district appelé Ngamiland est le théâtre d’opération de plusieurs lodges et camps dédiés au safari, qui, une fois la saison des pluies passées, de novembre à mars, battent leur plein touristiquement.

Chaque sortie en 4×4 réserve son lot de surprises et tous les jours, le spectacle se recrée différemment ! Un troupeau d’éléphants peut d’un coup surgir devant vous avec leurs petits, des girafes, qui malgré leur taille impressionnante, essaient timidement de se fondre dans le décor ou bien encore une maman léopard que l’on surprend avec sa progéniture cachée dans des troncs d’arbres… On ne s’ennuie jamais dans la savane du Botswana ! Et au petit matin, il n’est pas rare d’être soudainement réveillé par les cris des babouins sautant allégrement d’arbre en arbre ou sur les toits en tôle ondulée. Le soir, les hyènes devant leur terrier se prélassent et jouent en famille… on dirait de véritables peluches, adorables malgré leur affection pour les odeurs fortes et leurs crocs acérés.

Une des activités privilégiées à faire absolument dans le delta de l’Okavango est la virée sur l’eau en mokoro (pirogue en Tswana). On se laisse alors glisser langoureusement au milieu des nénuphars de couleur bleu et blanche délivrant un parfum délicat et enivrant. Afin d’éviter de rencontrer crocodiles et hippopotames, le mokoro est pratiqué dans des eaux très peu profondes, à l’aide d’une longe comme pour les gondoles à Venise. En suivant le cours d’eau de manière silencieuse, de nombreux animaux se laissent alors observer : des oiseaux aquatiques mais également escargots et grenouilles. Il n’est pas rare d’apercevoir quelques éléphants venant s’abreuver. La vie dans le delta y coule définitivement des jours heureux…  Et c’est au moment des levers et couchers du soleil que l’on prend véritablement conscience de la beauté légendaire des couleurs du Botswana … l’Afrique dans toute sa splendeur!

Un des sites naturels les plus emblématiques au monde à voir absolument est sans conteste les chutes Victoria se trouvant sur le fleuve Zambèze et qui se partagent entre deux pays, la Zambie et le Zimbabwe. Le spectacle de ces chutes les plus grandes au monde est tout simplement éblouissant, particulièrement entre février et juillet au moment des eaux hautes du fleuve dont le pic du débit se produit en avril et mai.

Pour arriver jusqu’en Zambie depuis la Tanzanie, j’avais décidé de m’aventurer à travers l’Afrique grâce au train « Tazara » (Tanzania Zambia Railway Authority). Celui-ci ne roule vers le sud que deux fois par semaine, le mardi et le vendredi. La préférence fut donnée au train du vendredi offrant l’avantage d’être équipé de nouvelles voitures (investissement chinois en Afrique). Le trajet dura 3 jours dont deux nuits en train couchette de quatre lits pour la 1re classe… J’avais donc avec moi trois autres amies de voyage qui étaient venues à Zanzibar pour les vacances et qui retournaient dans leur région du “copper belt”. Imaginez ces longues heures à regarder le paysage…

La question que l’on ne manque pas de se poser est de savoir de quel côté, Zambie ou Zimbabwe, aller observer ce site exceptionnel. La réponse est … les deux mon capitaine ! Il est certain que le coté zimbabwéen est le plus impressionnant car l’écoulement y est colossal. The Devil’s Cataract : la cascade du diable est d’ailleurs la plus abrupte des cascades et la plus impressionnante en terme d’écoulement. Cette faille est considérée comme l’amorce des prochaines chutes : il faut savoir que n’importe quel court d’eau s’érode de l’aval vers l’amont à cause des sédiments qui sont charriés par la vitesse du courant. Vu du ciel depuis un hélicoptère, le site montre clairement les huit autres lignes de démarcations en zigzag que furent les précédentes chutes au fil de l’histoire. La formation de ces chutes est due au soulèvement tectonique du Grand Plateau Central Africain il y a de cela des millions d’années.

Sur le parcours du parc Zimbabwéen, on peut alors observer cet immense rideau d’eau s’étendant sur d’1,7km depuis les chutes principales et les chutes du fer à cheval qui sont les plus longues et les plus hautes (environ 100 m), jusqu’au spectacle le plus époustouflant des chutes de l’arc-en-ciel. Non loin de là, le pont entre la Zambie et le Zimbabwe offre, à mon avis, le meilleur point de vue sur les chutes puisqu’il est situé juste en face d’une énorme gorge. Côté Zambien, il existe un autre parc où l’on peut également avoir une vue plongeante sur les chutes et contempler à loisir de superbes arcs en ciel ainsi que de nombreuses espèces de papillons et d’oiseaux multicolores.

C’est en Zambie que j’ai eu le plaisir de découvrir les chutes Victoria le premier jour avant de passer de l’autre côté de la frontière, au Zimbabwe, le lendemain. Je n’oublierai jamais la vision de ce monument naturel si extraordinaire. On ne peut qu’être admiratif devant cette force incroyable de la nature. Les chutes Victoria, c’est aussi l’un des rares endroits sur terre où l’on peut admirer ce que l’on appelle un « moonbow », un arc en ciel lunaire, visible lors des nuits claires comme la pleine lune. Une merveille !

Lorsqu’il est fait référence aux Massaï, on pense souvent au Kenya, mais c’est oublier que ce peuple de bergers semi-nomades vit également en Tanzanie. C’est là, aux confins de ces deux pays, qu’ils gardent leur bétail, dans la région des Grands Lacs, le long du Grand Rift Est Africain. Leurs vêtements et parures, ayant pour origine la vallée du Nil subsaharienne, sont par tradition très colorés et suscitent l’admiration. La Tanzanie, l’autre pays des Massaï.

Avec leur longue tunique rouge, leur bâton à la main et leur étui à couteau sur le côté, les Massaï ont su garder leur identité et leurs coutumes même si, contingences économiques obligent, l’exode rural commence à se faire sentir. Désormais de plus en plus sédentarisés dans des villages, certains Massaï partent en ville pour aller chercher du travail ou bien faire les saisons aux abords des plages de Zanzibar. Cette île légendaire est bien sûr connue pour ses plages d’un bleu-vert éblouissant et son sable blanc comme à Nungwi ou encore Paje. Stone Town, la capitale, vaut quelques jours de visites et si l’envie de dépenser quelque argent se fait sentir, il est possible d’aller faire une balade en bateau pour se poser au large sur des atolls aux couleurs paradisiaques.

A l’arrivée de la saison des pluies, les Massaï pour la plupart repartent dans leur famille et dans leur village. Un jeune Massaï me racontait que lorsqu’il retournait voir les siens, il enseignait un large groupe d’enfants à lire et à écrire le swahéli. Les Massaï peuvent avoir plusieurs femmes… Près d’Arusha, on raconte qu’un guérisseur Massaï compte une vingtaine de femmes et plus d’une centaine d’enfants… tous habitent le même village et jouent au football après être rentrés des champs pendant que les femmes s’affairent à la traite des vaches ou des chèvres. Sur la route qui mène au Cratère Ngorongoro (célèbre pour son safari), on peut voir de nombreux Massaï, parfois très jeunes, surveiller les animaux qui viennent pâturer le long des routes.

­Le cratère Ngorongoro qui fait 250 Km2 de surface et 600 mètres de profondeur, est un volcan désormais éteint ayant explosé il y a des millions d’années (ce n’est donc techniquement pas un cratère mais une caldera). A l’intérieur de cette enceinte protégée vivent des milliers d’animaux sauvages. En effet, avec le Serengeti et le Tarangire, la Tanzanie regorge de parcs et de réserves naturelles, comme Arusha National Park, le Kilimandjaro National Park, le lac Manyara ou encore la réserve du Selous. Il faut venir de la fin juillet jusqu’à septembre pour assister aux grandes migrations de troupeaux et observer les oiseaux migrateurs se rassembler autour de grands points d’eau comme le lac Natron. Celui-ci a la particularité d’être d’un rose saumon si vif qu’il attire les flamands roses, car rempli d’algues, leur nourriture favorite.

Cette saison est aussi le meilleur moment pour aller photographier le célèbre Mont Kilimandjaro dont le pic enneigé (presque 6000 m de haut) trône sur la savane et ses animaux. Son plus beau profile se trouve à Ambroseli National Park, à 160 km de Nairobi au Kenya. Coté Tanzanien, depuis Moshi, durant la saison pluvieuse, il n’est pas rare de ne pas pouvoir apercevoir le Kilimandjaro des jours entiers car caché sous d’épaisses masses nuageuses.

Aborder l’Afrique est donc une affaire de périodes propices à l’observation de la nature et de ses animaux … car ceux-ci migrent en fonction du changement de temps. Saison sèche ou saison des pluies, avec les touristes ou bien en période plus creuse, il est essentiel d’étudier le mois adéquat (idéalement de juin à octobre) pour une expérience safari la plus satisfaisante possible.

Après la Grèce continentale, il est bon de prendre le large en mer Egée vers les îles qui peuplent le sud du pays et que l’on nomme les Cyclades. La beauté de ces ilots formés en archipel, fruit d’une activité volcanique intense, y est incomparable. A voir absolument… l’île de Santorin, nimbée dans son halo bleu et blanc ou encore la Crête, une destination randonnée et plage.

En partant depuis le port du Pirée, je savais que je partais à l’aventure dans des contrées arides et montagneuses, où le bleu de l’océan seul, pouvait rivaliser avec le bleu du ciel. J’embarquais d’abord sur un ferry, direction la Crète, afin de découvrir Elafonisi, un lagon perdu au sud-ouest de l’île, réputé pour ses plages de couleur rose. L’endroit est assez reculé car il faut plusieurs heures de route en bus dans les routes de montagnes sinueuses afin de s’y rendre. Par moments, il n’est pas rare de s’arrêter pour laisser passer les voitures car la voie n’est pas assez large pour deux véhicules à la fois. Après bien des lacets et une vue spectaculaire, nous arrivons sur ce qui semble être un bout de piste inhospitalier… mais en descendant un sentier poussiéreux …  Le Paradis… des eaux cristallines peu profondes formant une lagune aux tons bleus turquoises et une plage de sable rosé dû à l’érosion des coquillages et coraux. Un décor à faire rêver ! Encore préservé par le flot massif des touristes, le site possède des nuances et un éclat que je n’avais jamais vus auparavant : l’eau translucide et le faible niveau de profondeur faisant ressortir tous les grains de couleur noire mais également ce dépôt de matériau rose, si caractéristique… On ne dénombre d’ailleurs que cinq plages de ce type dans le monde comme en Sardaigne, en Indonésie ou aux Bahamas notamment).

Après plusieurs jours à buller dans ce lieu magique, je repris la route vers Héraklion où j’embarquai à bord d’un autre ferry pour rejoindre la glorieuse île de Santorin. On pense que son histoire se trouve à l’origine de la légende de l’Atlantide (mythe repris par Platon). En effet, à la suite de l’éruption volcanique dite minoenne, vers 1600 avant JC, la moitié de l’île a volé en éclat faisant submerger une bonne partie de ses terres. Il existe d’ailleurs un site archéologique au sud de l’île, appelé Akrotiri, qui montre la grandeur d’une civilisation Méditerranée évoluée et marchande avant que celle-ci ne soit ensevelie sous les cendres et les scories. (De belles fresques murales datant de l’âge de bronze y ont été retrouvées comme à Pompéi).

Santorin, c’est donc une île aux falaises abruptes ressemblant à un croissant de lune, dont le centre est cette caldeira encore active (la dernière éruption a eu lieu en 1950 et le dernier tremblement de terre en 1956). Les villes propices à la balade sont la capitale Fira (Thera) et la sublime Oia (Ia), où la foule se presse pour aller y admirer le coucher de soleil. Accrochées sur les hauteurs, les maisons blanches sont accolées les unes aux autres et arrangées en un système de terrasses et d’escaliers laissant apparaitre ci et là, dômes et clochers de couleur bleue ou encore des moulins à vent traditionnels… On retrouve aussi des tons rose, jaune ou vert pastel qui se marient divinement avec les bougainvilliers. A l’intérieur du croissant, la vue sur le pic du volcan, quoique menaçante, est un enchantement pour les yeux. Aussi douces qu’un nuage (ou qu’un yaourt grec !), les vacances dans les îles des Cyclades, c’est presque comme de frapper aux portes des Cieux (Stairway to heaven).

De tous les pays que j’ai eu l’honneur de visiter, la Grèce tient une place particulière. Tant par sa beauté que par sa gastronomie ou son doux climat méditerranéen, le pays a tout d’une carte postale. Il est vrai que la Grèce, composée à 80 % de montagnes, offre des panoramas d’une beauté incomparable. Les dieux de l’Olympe de n’y sont pas trompés, ni les fondateurs de la démocratie !

Une fois arrivée à Athènes, je me mise en quête des vestiges archéologiques à visiter et en premier bien sûr, l’indétrônable Parthénon, bâti au sommet de l’Acropole, symbole de puissance de la Grèce Antique. Partiellement détruit suite à des guerres et à des tremblements de terre, il est tout de même très émouvant de fouler un sol qui a vu passer 3 000 ans d’histoire. Le jour, la ville d’Athènes chante avec ses milliers de cigales ; la nuit, elle danse, dans les quartiers populaires et bohèmes qui ne connaissent pas la crise (comme à Plaka). Malgré les maisons délabrées, la vie urbaine s’y est développée, mélange de graffitis sur les murs et de cafés branchés. Les restaurants (avec démonstrations d’assiettes cassées) y servent les délicieuses moussakas, souvlakis et autres poivrons farcis… le tout arrosé d’un verre d’ouzo bien frais, sans oublier les amuse-bouches d’olives et de fromage feta. Juste en contrebas de l’Acropole, il existe un petit quartier appelé Anafiotika où il fait bon de se promener et apprécier la vue face au fameux Mont Lycabette. Partout… des chats qui se reposent à l’ombre ou qui se promènent dans ces ruelles à escaliers menant à des maisons blanchies à la chaux. Fleurs et plantes finissent par donner la touche pittoresque à ce tableau.

Le deuxième jour fut l’occasion de partir plus au nord du pays pour voir les monastères orthodoxes semblant suspendus dans les airs que l’on nomme «Météores ». Ils sont le fruit d’événements géologiques surprenants et sont devenus célèbres suite au film « For your eyes only » montrant un certain James Bond accroché à la falaise. Ces lieux retirés, propices à la prière et à la méditation, ont été investis dès le 12e siècle par des chrétiens et ont pu servir de refuge face à différentes invasions. Posés sur ces immenses pitons de pierre, certains de ces monastères ne sont accessibles que par des marches creusées à flanc de roche, un autre est désormais relié par un téléphérique utilisé par les moines. A la tombée de la nuit, la foule se presse pour aller admirer le soleil couchant dans les vallées des Météores, un spectacle à couper le souffle.

Un autre site d’intérêt est celui de Mycènes, une ancienne place forte entourée d’un mur d’enceinte qui date du 17e siècle avant JC dans le Péloponnèse. On y compte plusieurs impressionnantes tombes à coupole (les tholos) que l’on peut accéder en longeant de longues allées (les dromos). La citadelle est également connue pour son porche d’entrée dite « la porte aux lionnes » (The Lion gate), montrant toute la grandeur de la civilisation qui y vivait à l’âge de bronze. Enfin, tout près du Mont Parnasse, un autre lieu chargé d’histoire mérite qu’on s’y arrête, il s’agit de Delphes dont le sanctuaire servait à la Pythie, une prêtresse que l’on venait consulter pour ses oracles. On comprend qu’on ait voulu donner à cette vallée grandiose un caractère sacré. Peut-être est-ce à s’extasier devant tant de merveilleux paysages que les Grecs ont appris à philosopher ? « Le spectacle de la nature est toujours beau », disait Aristote !

Nessie pourrait en témoigner, le climat auquel on peut être confronté en Ecosse est bien celui de la douche qui porte le même nom… le passage d’averses faisant suite à des épisodes ensoleillés, parfois d’une colline à l’autre… laisse souvent apparaître çà et là, de surprenants arcs en ciel, contribuant à susciter la légende… L’écosse, un pays mystique.

Edinbourg a sans aucun doute l’une des histoires les plus invraisemblables au monde. Bâti sur la roche-même d’un volcan éteint (pourrait-il se réveiller un jour ?), son château fort domine aujourd’hui la capitale qui compte deux quartiers distincts, l’ancienne et la nouvelle ville plus en contrebas. Etant fortifiée, Edinbourg s’est vite retrouvée surpeuplée et forcée de s’étendre verticalement pour rester dans ses murs.

L’hygiène et les meurs étaient tels… en effet, que pendant plusieurs siècles, la coutume voulut que l’on jeta le contenu des pots de chambre par-dessus la fenêtre…  dans des petites ruelles communiquant par des escaliers avec la partie basse de la ville (ce n’était d’ailleurs pas mieux à Paris et partout ailleurs en Europe à l’époque)! Bien sûr, on peut imaginer comment la peste et le choléra ont pu faire de nombreuses victimes, dus à l’insalubrité, sans compter les temps obscurs où l’on brûlait des sorcières (toutes des femmes bien sûr…) et que l’on menait bon train, exécutions et supplices sur la place publique.

Ce tableau pittoresque de la ville ne serait pas complet sans parler du destin tragique de la pauvre Mary Stuart, Reine d’Ecosse, vilipendée par un certain John Knox, misogyne notoire, puis enfermée pendant presque 20 ans par sa cousine, Elizabeth 1ère avant d’être condamnée à mort . Même l’histoire de sa décapitation connut un tour des plus rocambolesques…  Heureusement, lors de mon arrivée, Edinbourg était beaucoup plus joviale car se tenait le réputé festival de fanfare militaire « Tatoo » et son corollaire le festival artistique « Fringe ». La ville grouillait de performances de théâtre de rue et autres évènements organisés, rendant l’atmostphère des plus vibrante.

Le reste de mon voyage m’a porté par monts et par vaux, vers des contrées beaucoup plus paisibles et plus en phase avec la nature. L’Ecosse, célèbre pour ses décors à couper le souffle et ses couleurs sorties tout droit d’un conte de fées, a pu montrer tout son potentiel lors d’un voyage en train depuis Glasgow, par la West Highland line, vers Mallaig, une ville retirée au nord de l’Ecosse, en passant par Fort William. Les collines et les vallées, d’un vert très intense, offrent des panoramas enchanteurs (comme à « the Old Mann of Storr ») jouant avec la luminosité et le dégadé des nuages. Le temps, plutôt capricieux ce jour-là, a parfois laissé des traces sur mes photos, car on y voyait à travers la vitre quelques gouttes de pluie, ajoutant encore au mystère ! Mais le coup d’œil en valait la peine, surtout en voyant surgir de nulle part, le Glenfinnan Viaduct, ce fameux pont cité plusieurs fois dans les romans d’Harry Potter.

De nombreux cours d’eau sillonnent la campagne écossaise, allant du simple ruisseau à la rivière plus fredonnante, jusqu’à des cascades fulgurantes jaillissant des montagnes. Sur l’île de Skye, au nord-ouest du pays, les paysages sont d’autant plus surprenants grâce à leur couleur claire et à leur luminosité sans pareille. Située à des latitudes nordiques, les jours y sont, en effet, plus longs l’été, le soleil se couchant plus tard (c’est le contraire en hiver) !  En tout cas, l’Ecosse a tenu ses promesses en terme de dépaysement naturel et … atemporel.

S’il est un city break à recommander pour une pause bien-être et détente, c’est bien Budapest. Avec ses bains en eau soufrée réputés depuis l’Antiquité, la capitale hongroise attire par sa douceur de vivre. C’est aussi une ville à l’architecture éclectique possédant de beaux ensembles Belle Epoque, Art Déco et Art Nouveau (ou Sécession hongroise). 

Budapest est sans conteste la capitale de la cure thermale. Comptant de nombreuses sources chaudes devenues au fil du temps des attractions majeures, Budapest offre le choix de se prélasser dans des ambiances diverses et riches comme les Thermes Széchenyi, Gellert, Rudas ou encore Király, pour ne citer qu’eux. Les bienfaits thérapeutiques de ces eaux sont connus depuis les Romains. Un autre moment clé fut le 16e et 17e siècle lorsque le pays était dirigé par les Turcs (Ottomans)… ce n’est pas pour rien que l’on parle de bains turcs… et enfin, la dernière période faste pour le thermalisme fut à la Belle Epoque, au 19e siècle (sous l’Empire Austro-Hongrois), lors de l’avènement du tourisme pour les plus fortunés.

J’en ai bien sûr visité plusieurs, tous dotés de plusieurs piscines aux températures différentes. Certaines salles sont équipées de système de hammam (vapeur d’eau), d’autres de sauna (chaleur sèche), de salles de jacuzzis ou encore d’un solarium avec des transats pour s’allonger. Tout est axé sur la remise en forme et la relaxation. C’est d’ailleurs à Budapest un art de vivre, été comme hiver : on y vient après le travail, seul ou entre amis, pour ne rien faire ou pour jouer aux échecs dans l’eau par exemple. Je me dis que quand je serai vieille, je viendrais bien y couler des jours heureux, car les vertus médicinales de ces bains y sont légion, censées éloigner rhumatisme, arthrose et autre problème de peau 🙂 ! On peut se délasser dans ces sources chaudes pendant des heures … jusqu’à ce que les paumes des mains soient toutes flétries… Lorsque l’on en sort, on se sent comme neuf, requinqué, le stress oublié… c’est aussi un formidable bain de jouvence.

La ville de Budapest est sinon très agréable à visiter : on y distingue de nombreux bâtiments Belle Epoque (comme le Café New York ou encore le Musée des Arts Appliqués) mais aussi beaucoup de vestiges datant de l’ère soviétique. La Basilique Saint-Stephen est l’exemple parfait de l’éclectisme architectural de la ville (neo-renaissance mais construite à la fin du 19e siècle).  En effet, à Budapest, plusieurs styles aiment à se chevaucher, comme avec le fameux Château de Vajdahunyad, initialement construit en carton-pâte pour les célébrations du millénaire de la ville en 1886 (situé près de la place des Héros et de sa statue de l’Archange Gabriel). La ville est aussi pétrie de son passé et de son héritage juif, abritant d’ailleurs l’une des plus belles et plus grandes synagogues au monde, ainsi qu’un émouvant mémorial placé le long du fleuve.

Sur les bords du Danube justement, le Parlement, coté Pest, se laisse apprécier tandis que de l’autre côté, par le funiculaire, les hauteurs du quartier de Buda possèdent plusieurs monuments intéressants comme le Palais ou château de Budavar, la magnifique Eglise Saint-Matthias dont le toit scintille de mille feux, et surtout l’impressionnant Bastion du pêcheur (de style néo-roman) offrant une vue splendide sur le Danube. Et avant de partir, rien de mieux que d’aller manger une soupe goulasch ou du poulet au paprika au grand marché central, un des symboles de l’âge d’or architectural de ville.

La Californie est sans doute l’état le plus mythique des Etats-Unis… avec ses palmiers si caractéristiques, ses couchers de soleils aux couleurs ardentes … la Californie annonce l’océan pacifique, les surfeurs et une certaine douceur de vivre. Les aventures type road trip sur la route 66 et le cinéma hollywoodien ont bien sûr contribué à entretenir la légende…

A LA. (Los Angeles), l’étendue de la ville frappe par sa démesure. Sous la chaleur écrasante, il faut se préparer à arpenter de longues distances à pied ou en bus (qui s’appelle Métro d’ailleurs !!) ou bien à louer une voiture climatisée, ce que nous avons fait, avec mes camarades de voyage, pressées que nous étions d’imiter cet American way of life démesuré, pour ne pas dire, décadent !!

Une des visites à effectuer à Los Angles est bien sûr le Griffith Observatory, qui placé sur les hauteurs, permet d’avoir une vue imprenable sur la cité des Anges! De là, on peut apercevoir le célèbre signe « Hollywood » qui se distingue au loin parmi les collines environnantes. Les gens s’y pressent pour aller y admirer les étoiles grâce à des télescopes publiques gratuits. Nous en avons profité pour faire un tour au musée d’astronomie qui expose notamment le pendule de Foucault (démontrant que la terre tourne !) et s’adonner de près à l’étude des sciences et des lois l’espace.

venice-californiaAprès avoir flâné le long du « Walk of Fame » sur Hollywood Boulevard et vu les étoiles portant les noms des stars du cinéma américain, nous sommes ensuite parties à la recherche des rues les plus colorées de la ville… car en effet à LA, partout, on retrouve du street art… sur de longues avenues (Melrose avenue, Sunset Boulevard) ou sur des quartiers entiers (Main street downtown ou encore Venice Beach, la célèbre plage qui s’étend vers Santa Monica). Depuis de nombreuses décennies déjà, Venice Beach, qui doit son nom à ses canaux pittoresques, a attiré de nombreuses figures du cinéma et de la musique comme Elvis Presley, Marilyn Monroe ou encore Jim Morrison… C’est d’ailleurs sur cette plage que le groupe des Doors s’est formé dans les années 60, faisant revivre la culture beatnik des années 50, après que les membres de la génération beat se soient enthousiasmés autour des écrits d’Aldous Huxley ou de Jack Kerouac, (à l’origine de ce que l’on appelera plus tard, la génération hippie!). Marcher le long de cette fameuse plage est presque aussi emblématique que de poser devant les fresques murales d’ailes d’anges déployées (Angel Wings) qui sont le symbole immuable de la ville de Los Angeles. Une expérience on ne peut plus extatique !

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